le dernier chant d’ophélie
entresort tragique
Lors d’un de ses nombreux voyages, le capitaine Murdoch découvre
Ophélie mourante sur un étal de poissons. Il la rachète
au poissonnier myope. La sirène lui livre son terrible secret…
Emmenés au fond d’une cale de péniche, les spectateurs écoutent
la triste histoire d’Ophélie et assistent au dernier chant
de la sirène qui, victime d’un grand chagrin d’amour,
se noie —en direct!— dans ses larmes.
Le dernier chant d’Ophélie est
né de la confrontation de différents mythes : la petite
sirène d’Andersen, l’Hamlet de Shakespeare, l’Alice de Lewis Caroll.
L’utilisation des « armes » du théâtre
de rue que sont la provocation et la cruauté nous a permis de créer
chez les spectateurs, jeunes et moins jeunes, une rupture de pensée
et de sentiment dans le rapport convenu que nous entretenons avec les images
édulcorées des contes de fées revus par Walt Disney.
La fin dramatique de l’entresort nous renvoie entre autre à la
question du voyeurisme et de la barbarie dans notre société.
Merci à Hans Christian Andersen, William Shakespeare et Lewis Caroll
«La peine de l’eau est infinie. »
Gaston Bachelard
production
Grand-Guignol asbl
création et diffusion
mai 1998 : Festival des Arts Forains - Namur / Festival Macadam - Liège
février 1999 : Festival théâtre en Compagnie / Centre culturel le Botanique - Bruxelles
mai 1999 : Festival des Arts forains - Namur
juillet 1999 : Festival In - Chalon sur Saône
juillet 2000 : Les Tombées de la Nuit - Rennes
180 représentations (9000 spectateurs)
distribution
Conception et mise en scène : Dominique Roodthooft
Interprétation : Jean-Michel Balthazar, René Georges, Ariane Lucas, Vicky Stratidis, Angélique Chartry, Nicole Oliver, Carole Caremera
Musique : Pierre Léonard
Scénographie : Philippe Henry
Maquillage : Françoise Joset
presse
Petit bijou de simplicité conteuse, « Le dernier chant d’Ophélie » est montré dans une péniche amarrée sur le quai de la Sambre. La compagnie Grand-Guignol nous prend dans ses filets. Elle livre avec ce spectacle un des bonheurs précieux du festival.
P.He, Le Soir, 8 juin 1998
Un spectacle mené tambour battant, avec une vraie sirène dans un vrai bocal qui se remplit d’eau. Et alors, elle se noie… Superbe, plein d’humour et de trouvailles, et qui a de quoi amener les spectateurs à s’interroger sur leurs instincts homicides.
La Meuse Namur, 8 juin 1998
Humour grinçant, poésie, dérision s’entremêlent pour le plus grand plaisir des spectateurs….
La Meuse, 6 et 7 juin 1998
revue de presse
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