la rivière bien nommée
60 minutes pour être de son temps
récit-performance
Patrick Corillon manipule des livres-objets pour incarner un récit de voyage. Réunis autour d’une boîte aux trésors, les spectateurs écoutent le narrateur raconter sa quête à la recherche des origines de la légende de la Rivière Bien Nommée. Le mécanisme des objets, les illustrations, la typographie, la musique et la voix sont réunis au service du récit, à la façon des cantastories ou des kamishibai, ces petits théâtres de papier ambulants où les images servaient aux chanteurs et musiciens de points de départ pour raconter leurs histoires. Cet art traditionnel, dont on trouve les premières traces dans l’Inde du VIe siècle de notre ère, a traversé les époques et les frontières jusqu’à la nôtre. La Rivière Bien Nommée est l’occasion pour Patrick Corillon de revisiter cette forme de narration. Il nous parle de la difficulté d’être vraiment de son époque quand on est imprégné de tant d’histoires qui ont traversé le temps.
trailer
production
le corridor
Avec le soutien de : la Fédération Wallonie-Bruxelles / Service du Théâtre et de la Région wallonne
création et diffusion
janvier 2011 : Galerie in Situ/Fabienne Leclerc - Paris
mai 2011 : Carré, Scène nationale de Chateau Gontier et Theater aan het Vrijthof - Maastricht
juin 2011 : Chateau du Pont d'Oye - Habay la Neuve, dans le cadre du Festival des arts du Pont d'Oye
février 2012 : Théâtre de la Bastille - Paris, dans le cadre du Festival Hors-série
avril 2012 : Musée de la tapisserie - Tournai
juin 2012 : Kulturhaus Niederanven - Luxembourg, dans le cadre du Fundamental Monodrama Festival
août 2012 : tournée CCAS, territoire des 2 Savoies
août 2012 : Festival Bonus du Théâtre de Poche - Hédé
mai 2013 : Institut français - Timisoara (Roumanie)
mai 2013 : Centre culturel de Manage
août 2013 : tournée CCAS, régions Aude-Pyrénées orientales et Midi-Pyrénées
octobre 2013 : Musée de Mariemont
février 2014 : corridor - Liège
juin 2014 : Fundamental Monodrama Festival - Luxembourg
juillet 2014 : Festival Grand Parc en fête - Bordeaux
octobre 2014 : Festival Découvrez-vous - Bois de Villers
mai 2015 : 8ème Biennale Internationale des Arts de la Marionnette, organisée par le Mouffetard-Théâtre des arts de la marionnette, la Ville de Pantin et la Maison des métallos.
septembre 2015: RRRR Festival du Théâtre Le Rideau - Bruxelles
juillet 2016 : Théâtre des Doms - Avignon
février 2017 : Kinneksbond - Mamer (Luxembourg)
mars 2017 : Théâtre Gérard Philipe - Frouard
avril 2017 : Centre culturel d'Enghien
mai 2017 : La Ferme de la Chapelle - Lancy (Suisse)
juin 2017 : Bateau Feu - Dunkerque
septembre 2017 : BOZAR - Bruxelles
avril 2018 : Théâtre de Poche - Hédé
mars 2020 : 3 représentations au Théâtre National Wallonie-Bruxelles (annulé-covid)
mars 2021 : Théâtre Le Strapontin à Pont-Scorff : annulé-covid
À venir:
le vendredi 24 mars 2023 : Bibliothèque de Fétinne à Liège
Information:
Tél: 00 32 (0) 4 227 77 92
E-Mail : info@lecorridor.be
spectacle repris au catalogue des tournées Art & Vie
« Dans le ciel que nous contemplons la nuit, les étoiles qui resplendissent sont environnées d’épaisses ténèbres. Dès lors qu’il y a dans l’univers un nombre infini de galaxies et de corps lumineux, l’obscurité que nous voyons dans le ciel est quelque chose qui, selon les scientifiques, demandent à être expliqué. C’est précisément de l’explication que donne l’astrophysique contemporaine sur cette obscurité que je voudrais maintenant vous parler. Dans l’univers en expansion, les galaxies les plus lointaines s’éloignent de nous à une vitesse si grande que leur lumière ne peut nous parvenir. Ce que nous percevons comme l’obscurité du ciel, c’est cette lumière qui voyage vers nous à toute allure, mais qui malgré cela ne peut nous parvenir, parce que les galaxies dont elle provient s’éloignent à une vitesse supérieure à celle de la lumière. Percevoir dans l’obscurité du présent cette lumière qui cherche à nous rejoindre et ne le peut pas, c’est cela être contemporains. C’est bien pourquoi les contemporains sont rares ? C’est également pourquoi être contemporains est, avant tout, une affaire de courage : parce que cela signifie être capable non seulement de fixer le regard sur l’obscurité de l’époque, mais aussi de percevoir dans cette obscurité une lumière qui, dirigée vers nous, s’éloigne infiniment. Ou encore : être ponctuels à un rendez-vous qu’on ne peut que manquer. »
Georgio Agamben
distribution
Ecriture, scénographie et jeu: Patrick Corillon
Collaboration artistique: Dominique Roodthooft
Assistance graphique: Raoul Lhermitte
Conseil lumière: Joël Bosmans
presse
podcast Jean-Marie Wynants - Entrez sans frapper
Alternatives théâtrales : PatrickCorillon